Mon week-end dans les alentours de Quiberon

   Un week-end en famille dans les alentours de Quiberon

L’avantage de la Bretagne c’est qu’il existe une infinité de possibilités de week-end et ce, par tous les temps. Bien sûr, j’ai quand même une nette préférence pour le beau temps et la chaleur mais ce ne fut pas vraiment le cas pour mon escapade dans le Morbihan. C’était même plutôt l’inverse, la tempête qui faisait rage au Royaume-Uni se faisait ressentir jusque sur les côtes bretonnes. De bonnes éclaircies nous ont quand même permis de profiter de ce week-end de 3 jours. Je vous emmène direction la presqu’île de Quiberon et ses alentours.

Jour 1 : Auray et Carnac

Avant de rejoindre la presqu’île j’avais envie de faire un tour à Auray car je n’avais jamais pris le temps de m’y arrêter. Pourtant, le port de St Goustan est un spot qu’il serait dommage de manquer. Auray est une ville dans les terres reliée à l’océan par la rivière d’Auray. En contrebas de la ville, l’ambiance y est très typique bretonne : ruelles en pierres, maisons à colombages, jardins fleuris. Ce n’est pas très grand mais on peut longer la rivière des 2 côtés pour multiplier les points de vue. J’ai pu faire mon 1^er restau en terrasse car les restaurants venaient enfin de réouvrir après plusieurs mois de fermeture dûs au confinement. En plus : une crêperie ! Parfait pour être sûr que les enfants mangent quelque chose sans rechigner.

Pour digérer les crêpes (je laisse le débat entre la beure sucre et la caramel au beurre salé) rien de mieux que de se poser un peu sur la plage ; et j’ai jeté mon dévolu sur celle de Carnac. En fait il y en a plusieurs à Carnac avec la principale la ‘Grande plage’ mais j’en voulais une un peu plus intimiste ; alors j’ai choisi celle de Ti Bihan. Sable blanc, eau d’un beau bleu c’est parfait… sauf les quelques degrés manquants.

Une fois ressourcé nous sommes allés voir les alignements de Carnac. Il s’agit de menhirs alignés sur plusieurs centaines de mètres. Erigés il y a 7000 années (quand même !) leur signification n’est pas connue de manière sûre mais ce que l’on pressent c’est qu’il s’agit d’un caractère sacré. La plupart des blocs ne sont pas immenses (bon ok, les dresser n’a pas dû être une mince affaire quand les grues n’existaient pas…) mais ce sont leur nombre qui rendent le site incroyable. Une passerelle a été aménagée d’un côté. Si l’on veut faire le tour de ces champs de menhirs on revient par le bord de la route où il n’y a pas vraiment de trottoirs ce qui n’est pas l’idéal. Si vous voulez plus d’explications il y a un musée juste à côté. Je n’y suis pas allé donc je ne peux pas vous dire si ça vaut le coup.

Jour 2 : Quiberon

Pour accéder à la presqu’île on passe sur une unique route qui offre une vue sur la mer à droite… et à gauche ! Il ne suffisait de pas grande chose pour que cela devienne une île ! Mais la nature en a décidé autrement et c’est plus facile d’accès que de prendre un bateau. Attention cependant car cette route est régulièrement saturée de visiteurs… évitez les heures de pointe. Cette langue de terre se termine par la ville de Quiberon qui est le point de départ pour les îles de Hoëdic, Houat ou encore Belle-Île. Un remblai fait face à une jolie plage : c’est là que vous trouverez bars, restaus et glaciers.

Mais ce qui attire tant de monde à Quiberon c’est assurément sa côte ouest : la côte sauvage. Longue de 8 km on peut la parcourir à pied et/ou partiellement en voiture. Evidement, le mieux c’est de la longer à pied pour sentir les embruns iodés et se prendre un bon bol d’air breton. Ici les éléments sont rois et ça souffle très souvent ; ne prévoyez pas de faire un brushing avant. La côte est déchiquetée et entre les rochers quelques criques amènent un peu de douceur. Ne manquez pas la célèbre arche de Port Blanc : il s’agit d’un rocher percé (qui n’est pas non plus incroyable). J’ai préféré me confronter aux éléments de la pointe du Percho non loin de là. Bref, selon le temps que vous avez, explorez la côte selon vos envies.

Jour 3 : Quiberon et la Trinité

Comme 1 journée n’est pas suffisante pour découvrir la péninsule (remarque 2 non plus 😉 ) je suis allé faire un tour vers la pointe du Conguel le lendemain matin. J’avoue que je pensais explorer un peu plus mais la découverte de coquillages sur la plage par mes filles a très largement freiné notre progression. Du coup, cette balade s’est transformé en mission coquillage.

Pour échapper au vent et aux nuages menaçants nous sommes partis vers la Trinité sur mer pas loin de Carnac. Niveau vent c’était un peu mieux, niveau pluie ça ne l’était pas. La ville donne sur un immense port de plaisance. Mais le plus sympa c’est de longer la côte vers la pointe de Kerbihan. Le chemin côtier serpente le long de la côte entre le front de mer et la 1ère rangée de maisons : du coup on ne voit pas la route et c’est très calme (mais pas l’idéal en poussette). Encore une fois la météo a écourté notre visite de cette station balnéaire. Pas de chance, mais bon, habitant à Nantes il sera facile d’y revenir.

3 jours c’est court mais mieux que rien, j’espère que si vous ne connaissez pas vous sauterez dans votre voiture pour aller faire un tour dans cette partie du Morbihan.