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 Mon best of de l’île de la Réunion

Je vous emmène en France, mais pas n’importe laquelle, la France des DOM TOM et plus particulièrement à l’île de La Réunion. D’une surface ovale de 70 km par 50 km, on pourrait croire que l’on en fait vite le tour… mais alors pas du tout ! Je l’ai sillonnée 3 semaines avec ma femme et mes 2 filles… et bien nous sommes bien loin d’avoir percé tous les mystères de l’île intense. Mais en 3 semaines, on en a quand même un bon aperçu. Je vais essayer de vous pointer les endroits que j’ai le plus aimé. Il en existe sûrement d’autres et tout cela reste très subjectif, bien entendu.

Mes points de vue les plus spectaculaires

A La Réunion? il y a beaucoup de points de vue accessibles facilement : nul besoin de faire des heures de marche sur une pente à 40% pour en profiter. Les moins sportifs apprécieront cette info. Cependant, il y a un « mais ». Tout se mérite, et, si ce n’est pas par la marche, c’est par l’heure à laquelle il faut venir admirer les paysages ! L’île est composée de 3 cirques et d’un volcan actif. Les 3 cirques recouverts de végétations vont commencer à « transpirer » avec le soleil et former rapidement des nuages. Ajouté à cela, les nuages venant de l’est restent coincés par le relief de l’île. Tout ça pour dire que la plupart du temps les paysages sont couverts dès le milieu de matinée et vous risquez de vous retrouver devant un mur de brouillard en guise de point de vue. L’idéal est de venir dans l’heure qui suit le lever du soleil : le temps est généralement dégagé et la lumière plus agréable.

Il est temps que je vous dévoile mes 4 points de vue préférés. Je sais, le suspense est à son comble...

L’enclos du volcan du piton de la Fournaise au pas de Bellecombe en fait partie.

Peut-être que ce choix est influencé car d’avance j’aime les ambiances volcaniques et minérales. Le sol est quasiment dénué de végétation et seule la lave transformée en roche se pare de teintes plus ou moins sombres. Perché en haut d’une falaise en arc de cercle, on surplombe cette caldeira impressionnante. On souhaite juste à ce moment là que le volcan se réveille comme il le fait en moyenne 2 fois par an. Le petit détail choc et chic, c’est ce petit cratère, le Formica Leo, qui a bien trouvé son surnom de grain de beauté du volcan. Vous pourrez randonner dans l’enclos ensuite si vous le souhaitez pour rejoindre le sommet du piton ou alors pour découvrir d’autres cratères environnant plus petits.

La vue du cirque de Cilaos par la fenêtre des Makes

En arrivant au parking des Makes je ne m’attendais pas à avoir un point de vue si large du cirque de Cilaos. On se rend vraiment compte que le cirque est une cuvette circulaire entourée de montagnes. On y voit très nettement les différents villages, que ce soit Cilaos, Palmiste rouge ou Ilet à Cordes. Le seul bémol c’est que, dans la matinée on a une vue en contre-jour. L’idéal doit être en fin de journée si c’est dégagé. Comme un petit peu partout à La Réunion des sentiers de randonnée partent des points de vue. J’ai testé pour vous le chemin jusqu’au piton Cabris. Ça descend puis ça remonte (et idem le retour) assez fortement mais le paysage sur Cilaos est somptueux. Si vous redescendez ensuite vers la côte vers le village des Makes, le long de la route un jardin bien aménagé avec des tables peut vous accueillir pour votre pique-nique.

La vue du cirque de Mafate depuis le Maïdo

Le Maïdo est à peu près l’équivalent des Makes mais pour le cirque de Mafate : vue de dingue, soleil en contre-jour et chemins de rando qui en partent. Cette fois, j’ai choisi de parcourir le sentier qui longe les falaises abruptes dans la direction du sentier qui mène à l’îlet des orangers. Il n’y avait pas grand monde et c’est relativement plat. Attention, cependant car il n’y a pas de rambardes et la chute peut faire mal ! C’est aussi le coin où certains parapentistes font le grand saut.

La vue du cirque de Salazie depuis le gîte de Bélouve

Cette fois c’est le cirque de Salazie que l’on surplombe. Promis je n’ai pas fait exprès de choisir un point de vue par cirque… mais ça tombe comme ça ! L’accès est là aussi très facile, il faut juste marcher un peu plus que les autres : peut-être 500 mètres. Encore une fois, on reste ébahi par ce panorama. Les photos réduisent toujours l’effet “wahou”, mais je vous assure que c’est beau. Il y a les vestiges d’un petit téléphérique qui descendait anciennement dans le cirque et ne fonctionnait que grâce à des contrepoids. Je trouve ça un peu dommage que son activité n’aie pas perduré. Rejoindre Hell Bourg par ce moyen de transport aurait été plus simple que 4 h de rando ou 2h de voiture !

                                      

Les cascades les plus impressionnantes

A La Réunion, il y a profusion de cascades. Je ne suis pas un grand fan des cascades mais certaines valent quand même le détour.

La cascade du trou de fer

Pour faire suite à la vue depuis le gîte de Bélouve, c’est aussi le point de départ pour aller jusqu’au trou de fer où se cache une belle cascade dans un cadre très vert. Une randonnée à travers une forêt très humide mais magnifique vous emmènera jusqu’à un point de vue pour admirer la chute d’eau. Encore une fois mieux vaut y être de bonne heure si on ne veut pas que la cascade soit cachée par une nappe de brouillard.

Le bassin de la paix

Je n’avais pas prévu au début d’aller faire un tour au bassin de la paix. Mais comme on avait un peu de temps on a décidé de faire le crochet. A part un grand escalier (qu’il faut regravir au retour) l’accès n’est pas compliqué. Une fois en bas nous avions le bassin pour nous tout seul. J’ai bien aimé les orgues basaltiques sur le côté ça donne un vrai caractère au lieu. Et, comme il faisait un peu chaud j’ai pu même y faire trempette.

La cascade de St Gilles (le bassin des aigrettes)

Une autre cascade sympa c’est celle de St Gilles. Censée être interdite d’accès (d’ailleurs vous ne la trouverez pas dans les guides) les locaux n’ont que faire de cette restriction. Le chemin d’accès est atypique : il suit une rigole à la manière des levadas de Madère. La végétation autour du bassin est très luxuriante. Le seul bémol c’est qu’il y a peu de place sur site donc il faut mieux éviter d’y aller un week-end.

La cascade de Grand Galet

La dernière cascade est sûrement la plus photogénique et la plus connue de La Réunion. C’est dommage qu’elle se trouve au bord de la route mais elle en envoie quand même. C’est aussi le point de départ pour des sessions de canyoning. Si on ne fait pas cette activité on y passe assez vite car à part le point de vue il n’y a rien à y faire. La route qui y mène est assez tortueuse et étroite à la fin : heureusement qu’il y avait peu de monde quand j’y suis allé ; car en voiture c’est le parcours du combattant.

Les randonnées qui m’en ont mis plein la vue

Alors là, on s’attaque à un sujet qui représente vraiment La Réunion. En effet, toute l’île est sillonnée de sentiers de randonnée : il y en a pour tous les goûts et toutes les distances. Impossible de toutes les tester tellement il y en a. Voyageant avec des jeunes enfants (1 an et 4 ans et demi) mon expérience ne sera sûrement pas la plus pertinente sur le sujet… sauf si vous avez des enfants !

Descendre dans le cirque de Mafate

Le cirque de Mafate est le seul cirque dont l’accès se fait uniquement à pied : il n’y a pas de routes. Si vous voulez l’explorer il va donc falloir transpirer un peu ; comme c’est une cuvette, le dénivelé est conséquent. La formule classique est d’y passer une nuit dans un gîte pour s’imprégner de l’ambiance des lieux. Il est possible de faire l’aller-retour dans la journée si vous manquez vraiment de temps. J’ai choisi de parcourir la portion Col des bœufs – La Nouvelle – Marla via la plaine des sables – Col des bœufs. Ce n’est pas une balade de santé et certaines côtes sont assez pentues ; à la fin de la première journée, on dort bien ! Les gîtes sont souvent assez basiques et en demi-pension. Pas de chance pour nous, comme la journée était nuageuse, la douche solaire n’a pas fonctionné et l’eau était… glaciale ! L’ambiance est inversement proportionnelle à la qualité de la douche c’est-à-dire : bonne ; et ; dans mon cas, j’y ai mangé le meilleur rougail saucisse de La Réunion. Après une journée et demi de marche, ma fille de 4 ans et demi était fière d’avoir marché 95% du trajet.

                                            

Le cap noir et roche verre bouteille

C’est la 1ère rando/balade que j’ai faite et elle est vraiment top. La vue sur Mafate est splendide avec ses pitons bien découpés. Ce qui est appréciable c’est que l’on a une vue quasiment tout le temps ; on ne passe pas son temps à crapahuter dans une forêt sans rien voir. Ça grimpe un peu, une ou deux échelles à franchir : la routine à la Réunion. De là on voit justement Marla très très loin perdu dans le cirque ; et on se demande vraiment comment il est possible de rejoindre cet îlet (comprenez ce village).

                                              

Du Puits arabe jusqu’à la pointe de la Table

Il ne s’agit pas d’une randonnée à proprement parlé mais plus d’une balade. Je la mets quand même dans cette rubrique car je l’ai vraiment appréciée. Au départ du puits arabe une boucle emprunte un chemin de lave. La roche est d’un noir très sombre et de formes très diverses. On s’imagine très bien la rivière de lave qui s’écoulait et qui s’est comme figée en refroidissant. La nature reprend tout doucement ses droits et une multitude de fougères d’un beau vert tendre se fraie un passage dans ce dédale de pierre. Le sentier longe la mer où des falaises sombres plongent dans une mer d’un bleu intense. Un vrai régal pour les yeux.

                                                     

Mes meilleures activités

L’observation des cétacés

La Réunion n’est pas tournée que vers la terre mais aussi vers la mer. Et la faune marine semble s’y plaire. Tous les ans lors de l’hiver austral, les baleines à bosse viennent se reposer au large des côtes. Certaines années il y en a beaucoup et d’autres moins. Je suis tombé sur une année où l’observation était difficile. L’idéal est de prendre un bateau ; mais il est possible avec un peu de chance d’en voir depuis la côte (ce qui a été mon cas). Autant j’ai pu voir une baleine sauter assez loin lorsque j’étais sur la côte, autant je n’ai vu que le dos et le souffle lors de mon excursion en bateau… comme quoi ! Mais j’ai été consolé par un incroyable show de dauphins. Ils sont venus jouer avec le bateau tout un moment, multipliant acrobaties et course de vitesse. Une rencontre animalière comme je les aime.

                                  

Le Paddle sur le lagon

Tout le monde a entendu parler des attaques de requins à La Réunion et cela a mis un vrai vent de panique dans nos esprits. Pas d’inquiétude, vous pourrez vous baigner en toute sécurité à La Réunion si vous choisissez les plages qui donnent sur le lagon. Des barrières de corail à St Pierre et dans la zone de l’Ermitage forme une barrière naturelle : peu de vagues et pas de requin. Et puis, c’est dans le lagon que l’on peut voir des poissons tropicaux évoluer dans les coraux… disons-le, bien saccagés. Le snorkeling là-bas ne fera pas parti de mes spots préférés, loin de là. Cependant, faire du Paddle sur le lagon quand la surface est calme, c’est top. C’est super serein et pas trop cher en plus 😉. Si vous avez des enfants, ils peuvent grimper avec vous et essayer de trouver les poissons.

Le vol en ULM

Une autre manière de voir La Réunion est de prendre de la hauteur, et cette fois-ci dans les airs. Vous verrez une fois là-bas vous remarquerez hélicoptères, ULM et parapentes qui se disputent le ciel. J’ai testé pour vous l’ULM ; c’est-à-dire un petit avion bi-place. Il y a plusieurs options de vol, j’ai choisi le volcan et Cilaos. Alors oui, c’est un peu cher mais le spectacle vaut vraiment le coup d’œil. On se rend bien compte de la géologie des lieux. Là où l’on met 1h30 à aller en voiture, en ULM il suffit de 10 minutes ! Le must doit être de faire le vol lors d’une éruption.

Le vol en parapente

Si vous voulez des sensations un peu plus fortes vous pouvez faire du parapente. J’ai laissé ma femme tester pour vous 😉. Il y a une grosse zone qui part des hauteurs de St Leu et où l’atterrissage se fait près de Kelonia. Vous survolerez les champs de canne à sucre d’un beau vert tendre ainsi que le lagon de St Leu. A mon sens, le mieux est de prendre son envol au-dessus des cirques : le paysage doit être plus spectaculaire.

La recherche des gouzous

Si le dodo a bien disparu de La Réunion (je parle de l’oiseau pas de la bière !), le gouzou quant à lui a proliféré. Mais qu’est-ce que c’est que ça ? Il s’agit d’un petit bonhomme jaune qui a pris possession des murs d’une manière humoristique ; parfois dénonciatrice grâce au talent du taggeur Jace. L’artiste est aujourd’hui reconnu internationalement ; il a emmené le gouzou avec lui à travers ses voyages. Vous pourrez le voir sur les murs du Havre, de Séoul ou encore de Brooklyn Aller à la recherche des gouzous est une façon rigolote de découvrir une ville comme St Pierre ou St Denis : cela a donné de l’intérêt pour ma fille de 4 ans. La chasse au gouzou est devenu son sport préféré 😉 Je vous donne une info utile : la quasi-totalité des gouzous (et de sa compagne gouzette) sont indiqués sur l’application Maps.me ; le jeu de cherche-et-trouve est tout de suite plus facile.

                                                                

Les villages où il fait bon de se promener

Ma dernière rubrique concerne les villages de l’île. De manière générale, j’ai été assez déçu sauf pour 2 villages qui m’ont séduit. Il manquait un peu d’animation mais l’architecture créole et le cadre étaient bien dépaysant par rapport à mes repères métropolitain. Les cases colorées entourées d’un jardin tropical sont un vrai plaisir pour l’œil. Une atmosphère paisible s’y dégage, et flâner dans les rues est relaxant.

Hell Bourg est plus touristique que Entre-Deux. Le relief découpé des remparts du cirque de Cilaos donne un atout au village d’Entre-Deux. On peut randonner sur les crètes des montagnes pour rejoindre le Dimitille. Je n’ai fait qu’une partie car la randonnée (le Zèbre) est assez longue.

                                                                      

Voilà un aperçu de ce que vous pourrez découvrir à La Réunion. Mais il y a beaucoup plus à voir : la route des coulées de lave, le musée de Villèle ou bien encore le jardin botanique de Mascarin. Dans tous les cas, la population vous accueillera avec bienveillance.

Quand y aller :​ Il y a deux saisons : la saison chaude et humide qui correspond à notre hiver, et la saison fraîche et plus ensoleillée qui correspond à notre été. Il est possible d’y aller toute l’année mais attention aux risques de cyclone entre le mois de décembre à avril. Je conseillerai l’hiver austral : moins de pluie et plus frais, idéal pour les randonnées. Par contre c’est moins propice au farniente sur la plage.

Comment y aller : En avion, des vols directs depuis Paris (CDG ou Orly selon la compagnie) en 11h.

Budget : Comme la destination est très plébiscitée des français les vols sont assez chers surtout si on y va pendant les vacances scolaires d’été ou de Noël. Faites le comparatif entre les compagnies, French Bee est assez récente et propose des tarifs attractifs. Sur place la location d’une voiture (conseillée) est abordable (à partir de 20€/jour). Côté logement le airb&b est plus avantageux que les hôtels… et il y en a beaucoup. Dès qu’on s’éloigne un peu des spots touristiques le tarif est moins cher (surtout) vers la zone St Gilles-Les Salines. Pour 75€/nuit vous trouverez des logements corrects et souvent avec kitchenette. Côté restauration il y a beaucoup de petit restau/food trucks qui vous proposent des barquettes avec des plats typiques pour 6€ environ. Si vous voulez un « vrai » restaurant c’est bien plus cher. A vous de choisir votre mode de vacances !

Monnaie : L’euro

La langue : Le français

Visa : Une carte d’identité suffit.

Combien de temps : Un minimum de 2 semaines est recommandé. Même si l’île est petite il y a énormément de choses à faire. Si vous n’aimez pas randonner vous pourrez raccourcir votre durée de séjour, et inversement. L’idéal est de sillonner l’île sur 3 semaines.

Et les enfants dans tout ça ?

Destination pour enfant :​ Oui on peut partir sans problème à La Réunion avec des enfants. Si on veut rester à la plage pendant 15 jours c’est possible : et le lagon de l’Ermitage est idéal pour s’y baigner en sécurité. Le seul bémol c’est le côté randonnée. Il serait dommage de partir à La Réunion et de ne pas profiter des sentiers. Il faudra donc choisir quelle randonnée l’on peut faire avec eux. De la même manière, l’idéal est de se lever tôt (voir très tôt) donc pas toujours facile d’être prêts à marcher au lever du soleil. Alterner des journées plus cool avec des journées un peu plus physiques et tout se passera bien !

Décalage horaire : +2h (été)

Note Destination : 3.5/5

Note Trajet : 4/5

Note Sécurité : 4/5

Note Globale : 3,8/5

A emporter : De tout : du froid, du chaud, un maillot de bain et des chaussures fermées pour marcher. Les micro climats sont nombreux et on passe du chaud au froid (ou inversement) très vite. L’avantage que ce soit la « France » c’est que l’on y trouve vraiment tout pareil (commerce, pharmacie, hôpitaux…). Vous ne serez pas dépaysé de ce point de vue ! N’oubliez pas le porte bébé pour les randonnées si votre enfant n’est pas en mesure de marcher tout le long.

Et oui !

​​Je ne vous apprends rien en vous disant que la vanille de La Réunion est l’or noir de l’île. Mais savez-vous pourquoi la vanille est si chère ? et si parfumée ? Petite leçon de botanique. Le plant de vanille est une orchidée originaire du Mexique (tout au moins l’espèce cultivée à la Réunion). Pour que la fleur fasse une graine il faut qu’elle soit pollinisée. Mais le hic c’est qu’aucun insecte n’est capable de le faire. La seule bébête capable vit au Mexique et ne s’acclimate pas ailleurs. Il a fallu qu’un esclave de 12 ans, Edmond Albius, en 1841 trouve la solution : par un astucieux doigté l’homme peut rapprocher les organes mâle et femelle de la fleur et ainsi la fécondation se produit. Pour chaque gousse de vanille il y a quelqu’un derrière. Ensuite, une fois la gousse arrivée à terme elle est cueillie. S’ensuit ensuite plusieurs étapes (ébouillantage, séchage intérieur/extérieur etc… pour que la gousse charnue initialement verte/jaune devienne marron et rabougrie. Près de 2 ans sont nécessaires ! Plus l’affinage est long plus le prix de la gousse sera élevé. Un conseil pour choisir votre gousse : prenez une toute fripée ; c’est qu’elle est à point et parfumée.

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