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2 semaines de road trip en famille en Sicile

Quand on prononce « Sicile » on entend déjà les cigales chanter et on sent le soleil caresser sa peau. Cette île italienne, la plus grande de Méditerranée mérite de s’y attarder car il y en a des choses à voir et des paysages diversifiés : il faudrait toute une vie pour en venir à bout ! Des plages, des volcans, des temples, des villages et de la bonne nourriture : le parfait combo pour un voyage réussi. Je vous emmène avec moi découvrir cette île. J’ai pu faire le tour mais j’ai aussi du faire des choix sur les arrêts car impossible de tout voir en l’espace de 2 semaines.

Le nord-est

Je ne commence certainement pas avec la plus belle ville de Sicile mais Trapani  reste un bon endroit pour poser ses valises et sillonner la région. Il y a vraiment 2 rues agréables pour se balader à Trapani : la rue principale (Corso Vittorio) très animée le soir et les remparts (Tramontana) qui surplombent la mer. Un peu partout sont disséminées de belles églises comme c’est le cas dans beaucoup de cités siciliennes. Notons que dans l’église Chiesa Misteri se trouve les Mystères des sculptures grandeurs natures du chemin de croix posées sur des plateformes qui sont sortis lors des processions dans la rue. Si vous avez trop chaud lors de votre visite vous pouvez vous baigner au bord des remparts : la plage n’est pas très belle mais ça fait du bien quand il fait 40°C dehors !

                                                                                  

Si vous n’avez pas trop de temps attardez vous plutôt sur la petite ville perchée d’Erice. Bien que très touristique les ruelles sont plus authentiques et la vue sur la région incroyable par temps clair. Il faut se perdre dans le dédale des ruelles et essayer de rejoindre le château. En chemin vous pouvez même vous acheter une petite douceur à la pistache ou à l’amande car le village est réputé pour ça.

En fin de journée vous pouvez faire un tour dans les salines de Nubia à l’extérieur de la ville de Trapani. Les étendues d’eau rosées et le reflet du soleil couchant offre un spectacle magnifique et d’une belle poésie. Il y a une telle quantité de sel qu’il est ramassé à la pelleteuse. Pour le coup le spectacle de nos paludiers français sont plus pittoresques.

Je n’ai pas pu aller sur les îles Egades faute de places dans les ferrys et c’est bien dommage. Alors, si comme moi vous avez vraiment envie d’y aller et que vous êtes en été, réservez vos billets longtemps à l’avance.

Avant de rejoindre San Vito lo Capo faites donc un arrêt à Cornino au pied de la réserve de Monte Cofano. Il y a un petit port et une petite plage bien sympa et un bar de plage parfaitement situé pour siroter un verre en regardant le soleil décliner. La réserve de Monte Cofano est pour le moment en partie fermée et c’est bien dommage car il y a de nombreuses randonnées qui doivent être sympa à faire.

Plus au nord, la baie de Margherita est très sauvage et il y a plusieurs criques pour profiter de l’eau turquoise. Attention, l’été vous ne serez pas tout seuls à connaître ce bon plan. Il y a un sentier qui permet de longer la côte : pour le coup il y a beaucoup moins de monde à marcher ! Je ne sais pas pourquoi mais quand il fait 35°C dehors les gens préfèrent être dans l’eau !

Je suis un peu mitigé sur la station balnéaire de San Vito lo Capo. Je commence par les points positifs : la plage de sable est grande et l’eau turquoise, le pic rocheux en arrière-plan est magnifique, les nombreux bars et restaurants permettent de se régaler d’une glace. Le hic par contre c’est sa popularité. La plage en été est recouverte de parasols privés et poser sa serviette relève du défi. Si vous n’aimez pas le monde alors fuyez !!!

On peut avoir accès par San Vito à l’accès nord du parc de Zingaro. Alors là je dis oui ! Cette réserve naturelle n’est accessible qu’à pied (ou en bateau). Un sentier longe la côte de l’entrée nord à l’entrée sud avec quelques criques de-ci de-là. Ces collines recouvertes d’une végétation basse qui plongent dans une eau d’un bleu profond sont incroyables. Alors il ne faut pas avoir peur de marcher et d’avoir chaud car l’ombre s’y fait rare. Quand j’y étais on frôlait les 40°C… alors avec un sac sur le dos pour le pique-nique et l’eau et un porte bébé sur le ventre, je peux vous dire qu’il faisait chaud. La baignade était donc indispensable. Les criques sont en revanche plutôt des mini-criques avec peu de sable et davantage de galets. Elles sont si petites que l’on peut y poser 10 serviettes maxi, alors elles sont vite remplies. Bref, on pose ses affaires dans un coin et on file dans l’eau se rafraîchir. Pour info l’entrée du parc est payante, il n’y a pas de quoi s’approvisionner en eau ou en nourriture dans le parc. Et en été… au risque de me répéter… il y a du monde. Les parkings (payants bien sûr) à l’entrée du parc peuvent vite être remplis, le mieux est donc d’arriver assez tôt le matin.

A l’entrée sud de Zingaro, le petit village de Scopello offre 2 places et quelques ruelles qu’on prend plaisir à sillonner. Et c’est encore plus appréciable de prendre un granité à la pistache bien frais après avoir crapahuté à Zingaro ! Car il faut le savoir les granités en Sicile c’est la spécialité ! Ils sont fait maison et c’est juste un délice. D’ailleurs tout le monde en a un à la main. Au bord de mer la Tonnara de Scopello est la carte postale que vous trouverez un peu partout dans les boutiques de souvenirs. L’entrée est payante mais depuis la route vous pouvez prendre THE cliché sans avoir à payer. Bon bien sûr on ne profite pas du lieu non plus ! On ne peut pas tout avoir.

Je n’avais pas prévu initialement d’aller à Castellammare del golfo mais je ne regrette pas. L’hyper centre est assez mignon et la plage dans le centre agréable. Le lieu ressemble assez bien à ce que je me faisais des villages italiens.

Si vous avez du temps ou que vous êtes féru d’archéologie ne manquez pas le site de Segeste. Un temple perché en haut d’une colline domine la campagne sicilienne jaunie par les rayons du soleil. Sur place ce n’est pas très bien organisé : il y a un parking payant assez loin en amont (pas très bien indiqué) et une navette gratuite vous emmène ensuite sur le site. Sur place il y a le temple à voir ainsi que les arènes. Sauf que l’entrée ne comprend que le ticket pour le temple. Donc si on veut voir les arènes il faut payer un autre ticket mais à l’intérieur du site. Bref, on n’est pas allé voir les arènes mais on a regretté après coup.

Le sud ouest

Mon passage dans le sud de la Sicile c’est justifié par 2 sites que je voulais absolument aller voir : la fameuse plage Scala dei Turchi et la vallée des temples à Agrigente.

Avant d’arriver à Scala dei Turchi je me suis arrêté à Heraclea Minoa : une belle plage de sable blond avec une pinède en arrière-plan et le début de falaises blanches un peu plus loin. Là encore il y a du monde (surtout pour se garer) mais la plage est assez étendue pour que la foule ne soit pas oppressante. Le site est joli mais sans plus. C’est parfait pour un arrêt baignade ou un pique-nique pour couper un trajet en voiture.

Grosse déception pour la célèbre plage de Scala dei Turchi : ses falaises blanches qui plongent dans l’océan inonde les réseaux sociaux. J’ai été déçu pour plusieurs raisons : il y a peu de point de vue pour voir correctement le site (qui n’est pas très grand), c’est très prisé et il y a donc beaucoup de monde, l’accès est réglementé (ouf) et donc il est difficile de s’approcher correctement une fois sur la plage. Cependant j’y étais en fin d’après-midi et la douceur de la journée était agréable pour se baigner et chercher des crabes pour le plus grand plaisir de mes puces. Maintenant que l’on ne peut plus monter sur les falaises blanches (pour ralentir l’érosion) ne vous faites pas une montagne de l’endroit. Plaisant mais sans plus.

Par contre, que dire de la vallée des Temples à Agriente non loin de là : Wahou !!! Je ne suis pas un grand adepte des vielles pierres et des sites archéologiques mais celui-là mérite vraiment la visite. Une succession de temples plus ou moins conservés s’échelonnent dans une végétation méditerranéenne magnifique. Je ne vais pas vous raconter l’histoire et l’origine du site (wikipédia sera plus performant que moi). Côté pratique je vous conseille de venir tôt : pour éviter les cars qui débarquent un peu plus tard et pour éviter les grosses chaleurs. Il y a 2 entrées (est ou ouest). J’ai choisi celle à l’ouest. Ensuite, une fois dans le site on circule à pied et on fait un aller-retour. Il y a un café pour se restaurer à l’intérieur et leur terrasse est étonnamment très agréable. Penser à acheter en avance le ticket sur internet pour éviter la queue à l’entrée du site.

Une fois ce site visité nous avons filé jusqu’à Enna au centre de la Sicile. La vieille ville est perchée en haut d’une colline et domine la campagne environnante ; la vue est assez impressionnante avec le village de Calascibetta lui aussi perché en face d’Enna. Moins touristique la ville est aussi moins animée mais il y a de belles bâtisses et un château à découvrir. Vous ne pourrez pas vous garer dans la vielle ville. Un parking gratuit en bas est desservi par une navette (elle aussi gratuite) qui vous emmènera dans le centre. On a un peu douté quand on est arrivé sur le parking mais il y a vraiment des bus qui viennent même si vous êtes tout seul à vous être garé sur le parking 😉.

Le sud est

Dans cette partie de l’île je ne me suis contenté de visiter seulement Syracuse. Je sais qu’il y a beaucoup de choses à voir mais dans un voyage il faut toujours faire des choix.

Syracuse est une ville qui remporte tous les suffrages : les visiteurs tombent tous sous son charme. Et effectivement, cette ville a de quoi séduire. Le centre historique est en réalité une petite île, Ortigia, relié par un pont à Syracuse. L’architecture foisonnante et riche reflète le passé très prospère de cette cité. Quoi de mieux que de se perdre et de découvrir des petites places de ci de là avant de retomber sur les remparts en bordure de mer. L’été il y fait chaud. J’ai eu trèès chaud et visiter une ville dans ces conditions n’est pas toujours agréable. Alors prenez votre maillot car il y a des endroits pour se baigner. Je ne parlerai pas vraiment de plages vu la petitesse des endroits mais au moins cela a le mérite d’exister pour se rafraîchir.

                                                                                           

C’est intéressant d’aller faire un tour de l’autre côté de Syracuse sur la péninsule de la Punta della Mola. C’est assez sauvage et la côte est surtout une succession de falaises. Un sentier longe la côte. Il y a aussi quelques criques dont celle de Massolivieri. Le cadre est beau, la mer est chaude quoi demander de plus (si je sais : un peu moins de monde l’été 😉).

Le nord est

J’ai volontairement évité Catane car je n’avais pas envie de visiter de grosse ville. J’ai donc filé directement vers l’Etna avec une pause avant à Aci Trezza. Petit port bien sympathique avec les premiers signes qui montrent que l’on n’est pas loin d’un volcan : pas de plage mais une roche noire et coupante qui plonge dans la mer. Il y a quand même la possibilité d’y faire une baignade et d’enfiler un masque et tuba pour observer les poissons car l’eau y est claire et poissonneuse.

                                                                                  

Icône des volcans, l’Etna fait souvent parlé de lui car il est régulièrement en éruption. Heureusement il n’y a quasiment jamais de dégâts ni d’accidents. Il faut mieux un volcan qui relâche régulièrement sa pression plutôt qu’il n’explose un grand coup. Autant vous dire tout de suite je ne suis pas monté en haut de l’Etna. Il existe un téléphérique puis des pick-up qui vous emmène tout là-haut. Malheureusement, du fait de l’altitude les très jeunes enfants ne sont pas autorisés à monter. Comme on est déjà allé en haut d’autres volcans on a décidé de profiter des randonnées qui sont sur le flanc du géant. Un peu galère de trouver des infos sur les randonnées mais en cherchant un peu on finit par trouver. Sur place j’en savais plus que l’office de tourisme, donc ne comptez pas trop sur eux. J’ai donc effectué 2 randonnées. La 1ère est sur les cratères secondaires (mont Sartorius) avec en toile de fond l’Etna. La balade est vraiment top, le paysage sublime. Le soleil était souvent caché mais on a apprécié. Point GPS du départ : 37.770793,15.060453. Ensuite sur Maps.me vous pouvez suivre le chemin de rando. La boucle fait environ 4 km.

2ème balade cette fois pour surplomber la vallée des Bœufs qui est l’endroit où se déverse régulièrement la lave. Idem j’étais dans les nuages mais l’ambiance était encore plus mystique. Ça grimpe (surtout au début) pour arriver en bordure de falaise avec une vue impressionnante sur ce champ de lave noire. Point GPS de départ :37.701224, 15.014877. Aller-retour en 7 Km.

                                                       

Il y a beaucoup d’autres possibilités de rando mais ces 2 là sont assez complémentaires et réalisables avec de jeunes enfants.

Grosse déception pour Taormine cette ville touristique qui pourtant est hissée comme une des plus belles de Sicile. Bon je vais modérer un peu mes propos. C’est beau mais c’est archi bondé en été. Tout d’abord, il faut se garer. Parking payant et très cher obligatoire. La ville est en hauteur et surplombe l’océan. La rue principale est animée avec de nombreux commerces et il y a de beaux bâtiments ; mais il y a très peu de rues secondaires sympa (ou alors je ne les ai pas trouvées). En revanche, le jardin botanique est très agréable : aussi bien sa vue que la végétation. Il y a beaucoup moins de monde et cette paisibilité ressource. Il ne faut pas manquer non plus le point de vue sur Isola Bella : splendide. J’ai fait l’impasse sur les arènes qui l’été sont aménagées pour un festival et à priori cela défigure un peu le site. Comme tout bon visiteur je suis descendu en téléphérique jusqu’à la plage d’Isola Bella pour une petite baignade. Je vous rappelle qu’il faisait trèèèès chaud quand j’y étais. Et là, la plage était juste bondée. Peu de sable, surtout des gros cailloux et un monde fou ! Au secours c’est vraiment trop. Un petit plouf et on a fait demi-tour. Pour conclure hors saison cela doit être sympa mais l’été à éviter.

Le nord

Cette partie est moins touristique mais il y a quand même de belles choses à découvrir.

Au retour des îles Eoliennes (qui feront l’objet d’un article à part) nous sommes allés sur le cap Milazzo. Une pointe dont l’extrémité reste sauvage. Au bout du bout, un sentier accède à une piscine naturelle pour se baigner : la piscina de Venere. On a apprécié cet endroit d’une beauté simple.

                                                                               

2ème arrêt sur cette côte nord est : Tinadari. Une basilique majestueuse surplombe l’océan. Un parking (payant) et une navette (payante) permettent d’accéder à ce nid d’aigle. En haut une succession de magasins de souvenirs religieux se disputent la place. De là-haut la vue sur la côte est incroyable : on domine une langue de sable qui s’avance dans la mer. Bien sûr nous sommes ensuite redescendus pour profiter de la plage. Vu d’en haut l’accès à cette langue de sable semblait proche mais une fois en bas on s’aperçoit qu’il y a une bonne marche à faire. D’ailleurs des navettes maritimes y emmènent les gens. Nous n’avons ni marché ni emprunté la navette, on s’est juste posé sur la plage principale.

Avant d’arriver à Cefalu nous avons profité de la petite station de Castel di Tusa. Cette fois on est bien loin de la foule : le village est simple et calme. La plage est recouverte de beaux galets : moins pratique pour les châteaux de sable mais au moins on n’est pas bousculé par les parasols. Quelques bateaux, de quoi se restaurer face à la mer : bref on y est bien.

La route côtière jusqu’à Cefalu est plutôt agréable. Mais avant de rejoindre cette ville nous avons fait le crochet jusqu’à Castelbuono. Alors là nous n’avons pas eu de coup de cœur. Le centre historique est assez petit et je ne saurais pas trop dire pourquoi mais le charme n’a pas opéré. Le détour est à mon sens pas nécessaire. Ce qui a plu à mes filles c’était de voir les éboueurs qui sont en selle sur des ânes et qui ramassent les sacs poubelles souvent descendus à l’aide d’une corde depuis les étages des immeubles.

Cefalu est la ville plaisante sur la côte. Plaisante oui, mais aussi très touristique. Ce qui est agréable c’est que le centre historique est bordé d’une plage de sable blond. Vous pouvez vous promener dans les ruelles assez animées et aller vous baigner. Le gros rocher en arrière-plan donne pas mal de caractère à cette cité. Il est possible d’y monter pour profiter d’une belle vue aux alentours et découvrir des vestiges. Je ne l’ai pas fait : la montée est assez raide et longue et en plein cagnard c’est pas trop conseillé. Si vous avez l’occasion et que vous êtes en forme, je pense qu’il ne faut pas hésiter à y aller. La ville est moins grande que ce que je pensais, en une demi-journée on peut faire le tour aisément (sans compter l’ascension du rocher).

Ainsi s’achève mon périple Sicilien qui m’a donné un aperçu de cette île enchanteresse. Encore une fois j’ai dû faire des choix comme ne pas visiter Palerme. Sûrement magnifique mais j’ai évité les grosses villes pour mettre l’accent sur les sites plus naturels. Le plus dur si vous prévoyiez d’y aller est donc de fixer votre itinéraire.

Visite : Mon itinéraire en résumé

 Je ne compte pas les jours de vols qui encadrent cet itinéraire. Bien prendre en compte les temps de trajets. J’ai trouvé les routes très bonnes et à part dans les villes où il faut conduire “à l’italienne” il n’y a pas de difficulté de conduite.

J1 : Erice, Trapani et Salines de Nubia

J2 : Trapani, Segeste et Cornino

J3 : Baie de Santa Margherita et San Vito lo Capo

J4 : Réserve naturelle de Zingaro et Scopello

J5 : Castellammare del Golfo, plage Héracléa Minoa et plage Scala dei turchi

J6 : Vallée des temples et Enna

J7 : Syracuse

J8 : Punta de la Molla et Aci Trezza

J9 : Etna

J10 : Taormine 

J11 : Milazzo et Tindari

J12 : Castelbuono et Cefalu

J13 : Castel di Tusa et Isola delle femmine

Quand y aller :​ Entre mai et septembre en évitant si possible juillet et août. Mais malheureusement on n’a pas toujours le choix de ses dates de vacances. La fréquentation est maximale en août car les italiens sont majoritairement en vacances sur cette période.

Comment y aller : De nombreux avions desservent Palerme ou Catane en environ 2h30 depuis la France. Sur place il faudra louer une voiture pour circuler. Sinon il existe des trains qui rejoignent Messine ; même si c’est une île les trains sont chargés sur des bateaux et traversent les quelques km qui sépare la Sicile de l’Italie.

Attention les centres de la plupart des villes ne sont pas accessibles aux voitures de touristes sous peine d’amende. Un panneau circulaire blanc avec un cercle rouge vous indique la limite. Si votre logement est dans cette zone il faudra demander un laisser passer auprès de celui-ci. Sinon vous devrez laisser la voiture à l’extérieure. Dites vous bien que souvent il s’agit de l’hypercentre et que la circulation y est difficile et les rues étroites ; c’est donc aussi bien de ne pas y pénétrer.

Combien de temps : En 3 semaines vous serez loin de vous ennuyer et d’avoir tout vu. C’est le genre de destination qui peut faire l’objet de plusieurs voyages en ciblant à chaque fois une zone différente. En 2 semaines il est possible de faire le tour de l’île mais il faudra bien choisir ses escales. Si vous n’avez qu’une semaine concentrez vous que sur une zone : l’est ou l’ouest.

Budget : Selon la période vous devriez pouvoir trouver des vols vraiment bons marchés parmi les low costs. Au final ce n’est pas l’avion qui sera le gros de votre budget. Les logements sont très chers pour la prestation. La déco est souvent très vieillotte et ne respire pas la propreté. En été pour un petit logement équipé d’une cuisine il faut au minimum débourser 100€ la nuit. Et attention ils sont très vite réservés, s’y prendre parfois plusieurs mois à l’avance dans certains endroits (quart nord-ouest par exemple). La location de voiture est elle aussi très chère l’été : plus vous réservez tôt moins ça sera onéreux. J’ai regardé la veille de mon départ les prix étaient rendus à plus de 120 € la journée pour un petit véhicule !!!! Gros budget aussi pour les parkings en été : tout est payant autant le savoir tout de suite. La bonne nouvelle c’est que vous pouvez manger à pas trop cher (hors restaurant) : des parts de pizza ou des arancinis (boules de riz fourrées aux légumes et à la viande) sont vendues pas chères et c’est copieux. Ajoutez à cela les visites et vous vous en sortirez avec une note un peu salée. Ces tarifs sont nettement moins chers si vous partez hors saison : vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Monnaie : L’euro

La langue : L’italien. J’ai été étonné que l’anglais ne soit pas plus pratiqué. Certains ne font vraiment aucun effort. Alors essayez d’apprendre quelques mots en italiens pour au moins engager plus sereinement la discussion 😉

Et les enfants dans tout ça ?

Destination pour enfant :​ La Sicile n’est pas réputée pour ses plages mais il y en a quand même suffisamment pour pouvoir se baigner tous les jours. Souvent ce sont des galets ou des rochers donc pas toujours très adapté aux enfants. Mais vous en trouverez quand même des paisibles. La diversité des visites (mer, villages, volcans…) rythme assez bien le voyage et évite de lasser les enfants. Pour rappel les très jeunes enfants ne sont pas autorisés à prendre le téléphérique pour aller en haut de l’Etna à cause de l’altitude. Méfiance aussi l’été où il fait très chaud. Les miennes ont plutôt bien supporté mais il faut avoir un stock d’eau toujours avec soi.

Note Destination : 4,5/5

Note Trajet : 4,2/5

Note Sécurité : 4,5/5

Note Globale : 4,4/5

A emporter : Vous pouvez prendre des chaussures pour se baigner car les galets font parfois mal aux pieds. Si vous allez en haut de l’Etna il fait très frais donc prévoir de quoi se couvrir même l’été. Sinon le classique : chapeau, crème solaire et chaussures fermées pour randonner. Vous pouvez aussi emmener un masque et un tuba pour observer les poissons sous l’eau. On est loin du récif corallien mais cela reste plaisant.

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