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6 incontournables de l’île du sud en Nouvelle -Zélande

Ah la Nouvelle-Zélande, cette destination en fait rêver plus d’un ! Est-ce le fait que ce pays soit presque à l’extrême opposé du nôtre ? Est-ce que ce sont ses paysages qui rappellent un peu ceux de la France mais avec une touche d’exotisme ? Est-ce la culture anglo-saxonne mêlée à celle des maoris ? Est-ce que c’est la mode depuis le tournage du Seigneur des anneaux ? Autant de raisons qui suscitent une curiosité au fond de soi et que j’espère développer lorsque vous parcourrez cet article ! Direction down under à 18 500km de la France. Voilà quelques endroits bien connus de l’île du sud pour harponner votre désir d’évasion.

1 – Les lacs turquoises du centre (de Tekapo à Mount Cook)

Commençons ce périple par le centre de l’île du sud (vous situez ?). Votre première approche sera sans doute par le lac Tekapo. Entouré de montagnes aux sommets plus ou moins enneigés selon la saison, le bleu turquoise des eaux rend l’endroit presque irréel. Mais ne vous y fiez pas, on est loin d’être proche du lagon polynésien et il vous faudra du courage si vous voulez vous y baigner. Je vous conseil plutôt de rester au sec dans vos chaussures de rando et de parcourir les sentiers environnants. Si vous visitez le site pendant le printemps (vers décembre), vous aurez la chance de voir les prairies se recouvrir de lupins. Le spectacle amène une touche de romantisme au tableau.

Non loin de là il faudra longer le lac Pukaki pour rejoindre le mont Cook le plus haut sommet de l’île. Là aussi, ce lac prend des teintes turquoises. Faire la route est un voyage en soi. Une célèbre balade démarre au parking de Aoraki. Le cadre est somptueux et vivifiant. Vous devrez passer sur plusieurs ponts suspendus pour rejoindre après 5 km d’effort un petit lac où quelques blocs de glace flottent. Tout ça, sous le regard du mont Cook. Observez bien il prend un air terriblement humain. Certains jours il doit être très en colère car la météo exécrable rend la randonnée beaucoup moins sympathique !

2 – La faune sur la côte est

Je ne peux pas parler de Nouvelle-Zélande sans vous faire rencontrer quelques-uns de ses habitants…à poil ou à plume ! Je vous arrête tout de suite je n’ai pas de photos de kiwis. L’animal est nocturne, très craintif et en danger. Autant dire que les chances d’en croiser sont quasi nulles, à moins de partir en excursion nocturne avec un guide spécialisé. Bref, revenons à nos moutons. Sur la péninsule à Katiki (près des célèbres rochers sphériques de Moeraki), vous pourrez aller au plus près de charmants lions de mer. Bon, charmants si l’on reste à l’écart car malgré leur regard de chiens battus ils peuvent être agressifs. Avec un peu de chance vous pourrez aussi faire la rencontre avec un drôle d’oiseau,,, j’ai nommé le manchot à yeux jaunes. Endémique de Nouvelle-Zélande il est séduisant à souhait avec son costard et son eyeliner jaune pâle. D’autres animaux peuvent être observés comme l’albatros vers Harrington point ou les dauphins et baleines à Kaikoura.

3 – Les fjords de Milford Sound

C’est LA carte postale de Nouvelle-Zélande ! Ce fjord est mondialement connu ! Et vous remarquerez que dans les dépliants de tourisme il y a toujours un beau ciel bleu. FAUX !!! L’endroit est un des plus pluvieux sur terre, alors si vous avez du ciel bleu : allez jouer au loto ! Ciel bleu ou non ce n’est pas grave, et je dirais même qu’un ciel couvert donne une ambiance toute particulière. S’il a plu avant (ou pendant que vous y êtes) de nombreuses cascades éphémères dévalent les falaises pour se jeter dans le fjord. Pour découvrir ce site il faut naviguer : en bateau ou en kayak. De nombreuses agences proposent de vous faire découvrir le fjord. Avec de la chance vous pourrez observer dauphins, manchots ou phoques. Comme beaucoup de sites dont on a vu 1000 fois des photos, on peut être déçu une fois sur place… moins de surprise, moins d’effet wahou. Si vous n’avez pas été sensible par la beauté du site, la route en cul de sac qui permet d’y arriver depuis Te Anau recèle de beaux panoramas. Et si vraiment vous n’êtes toujours pas convaincus, vous aurez au moins fait connaissance avec des perroquets endémiques, les kéas, qui voudront venir mâchouiller votre voiture (vous comprendrez quand vous y serez) juste avant le tunnel.

4 – Randonner autour de Wanaka

La zone de Wanaka est parsemée de lacs dont certains d’un bleu vif incroyable, et cernée de montagnes et collines. La ville de Wanaka ne nécessite pas de s’y attarder ; ce qui prévaut dans le coin ce sont les randonnées. Comme un peu partout en Nouvelle-Zélande celui qui aime la marche ne sera pas déçu. Il existe des randonnées de plusieurs jours répertoriées dans tout le pays qui traversent des paysages préservés et splendides. Mais d’innombrables plus courtes balades existent aussi pour profiter d’un beau panorama. Il faudra choisir en fonction du temps que vous aurez et de votre condition physique : les offices de tourisme se feront une joie de vous orienter. Wanaka est réputée aussi pour un arbre planté au milieu de l’eau et qui fait la joie des photographes.

5 – Le parc d’Abel tasman

Ce parc national en bordure de mer sur la côte nord-ouest fait l’objet de bien des compliments. Je vais être franc, je suis resté un peu sur ma faim. Cela n’enlève en rien à la majesté du site. Pour découvrir se site il faudra soit marcher, soit utiliser un bateau soit les 2. C’est simple sur le papier : un chemin côtier longe le parc d’un bout à l’autre (60 km). Des navettes fluviales parcourent cette même côte avec des arrêts à plusieurs endroits. A vous de combiner les 2 et de choisir les portions que vous voulez découvrir en fonction de la distance que vous souhaitez faire en marchant. Une option plus sportive est de louer un kayak et d’être autonome sur la partie maritime. Peut-être que vos bras s’en souviendront par contre. De nombreuses formules proposent 2 jours de kayak avec 1 nuit sur une plage. L’inconvénient de la marche sur la côte c’est que le chemin est peu dégagé et il y a peu de points de vue. Des plages à intervalles réguliers permettent de faire des haltes bienfaitrices.

6 – Le Queen Charlotte sound côté mer

Tous les ferrys passent par ce détroit pour rejoindre l’île du nord à l’île du sud ou inversement. Mais il est aussi intéressant de l’explorer sur un plus petit bateau pour s’imprégner des paysages et de la faune. Car en effet la côte est très découpée et c’est le terrain de jeux de nombreux oiseaux comme les fous de bassans et même l’un des plus rares du monde le king cormoran. Les ornithologues confirmés traversent la planète uniquement pour le voir… pour les néophytes ça reste un cormoran noir et blanc ! Des otaries se reposent sur les rochers et vous pourrez apercevoir le dauphin Maui qui est le dauphin le plus petit du monde. Les départs se font depuis Picton qui ne présente pas en soi un intérêt particulier.

                                      

Cet aperçu de l’île du sud ne résume en rien tout ce qu’il y a à voir et de nombreux autres spots méritent largement le détour.

Quand y aller : Toute l’année ! L’été austral (décembre-février) est bien évidemment plus agréable. Il faudra prévoir dans tous les cas de quoi se couvrir car même en plein été il peut faire frais. Attention l’hiver (notre été français) certaines zones enneigées peuvent être fermées.

Comment y aller : Pas de vol direct depuis la France. Il faudra au moins une escale. Compter 24h de vol (escale comprise).

Budget : C’est un pays qui est cher, tout au moins le niveau de vie est (à peu près) identique à la France. Il faut 1200€ pour un vol. Sur place la majorité des personnes louent un van ou campervan. Cela permettra de réduire son enveloppe logement et de dormir dans des endroits parfois plus sauvages. En revanche la location peut s’avérer coûteuse et est proportionnelle aux commodités incluses ; comptez 75€ par jour pour un van (non self-contained).

Monnaie : Le dollar néo-zélandais.

La langue : L’anglais.

Visa : Un passeport valide pour les 6 prochains mois.

Combien de temps : Au vu de l’éloignement de la destination un minimum de 3 semaines est conseillé. Il faudra ensuite adapter son itinéraire (île nord ou sud ou les 2) en fonction de son envie. Pour avoir un aperçu des 2 îles, passez 1 semaine sur l’île du nord et 2 sur l’île du sud. Dans ce laps de temps il faut prévoir un drop off de son véhicule dans une ville différente de celle de prise en main : cela évitera de faire des Km en plus… mais la prestation est payante. Sinon, vous pourrez facilement consacrer vos 3 semaines sur l’île du sud et aurez moins le sentiment de courir après le temps.

Et les enfants dans tout ça ?

Destination pour enfant : Bien sûr qu’on les emmène ! Le pays est sûr, on y trouve tout comme en France donc pas de choc culturel ! La nature est partout et variée. Petit bémol pour la baignade car oui il y a des plages mais les températures ne donnent pas toujours envie d’enfiler son maillot de bain. Le top est de parcourir le pays en van ou camping-car car les enfants adorent avoir une maison roulante. A part les distances qui sont parfois longues, tout est réuni pour construire de bons souvenirs en famille.

Décalage horaire : +12h (hiver)

Note Destination : 4,5/5

Note Trajet : 3,5/5

Note Sécurité : 4,5/5

Note Globale : 4,1/5

A emporter : Tenues d’été, tenues d’hiver… dans la même journée ! Vous trouverez tout sur place, les supermarchés sont bien fournis !

Et oui !

Petit cours de darwinisme pour les nuls. En Nouvelle Zélande, il existe plusieurs espèces d’oiseaux qui ne volent pas. Pas très pratique pour un oiseau me direz-vous. La raison qui a abouti à ce résultat est très simple. Aucun mammifère (prédateur) ne régnait sur ce pays. Les oiseaux n’ayant aucun danger sur la terre ferme, ont commencé à s’y installer. Plus besoin d’ailes pour voler afin de se réfugier dans les arbres ou échapper à un ennemi. Les ailes se sont atrophiées et la marche est devenue l’unique façon de se déplacer. Oui, mais voilà l’évolution n’avait pas prévu l’avenir. L’homme un jour a débarqué en Nouvelle-Zélande, avec des chiens, avec des renards, avec des rats, et les pauvres volatiles ont vite compris leur malheur. Bilan : que ce soit le kiwi ou les kakapos, les 2 espèces sont menacées de disparaître. Conséquence : les habitants de Nouvelle Zélande se font appelés les kiwis, au moins eux ne sont pas près de disparaître et dans quelques temps on aura oublié qu’à l’origine il s’agissait d’un oiseau.

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